La résidence du capitaine Haddock, le château de Moulinsart, peut être considérée comme un théâtre et dans la pièce qui s’y joue de multiples acteurs s’y bousculent. L’histoire se résume à plusieurs pseudo-vols et à une véritable disparition, celle d’une émeraude. Presque tout le monde se retrouve soupçonné...
source http://www.tintin.free.fr
Tintin au Tibet était la première histoire de la série à avoir un scénario relativement simple. Hergé décide de récidiver dans
Les Bijoux de la Castafiore, qui commencent à paraître dans l'hebdomadaire
Tintin en 1963.
Cet album est le seul de la série où il ne se passe rien. Pourtant, Hergé réussi à nous tenir en haleine jusqu'au bout.
Dans cet album, même s'il commence comme les autres, les héros ne partent pas à l'aventure. Toute l'action se déroule au château ou dans le jardin. Dans le récit, on ne trouve qu'une accumulation de fausses pistes : Les romanichels, qui apparaissent dès le début de l'histoire, le photographe du
Tempo Di Roma qui s'échappe lorsque les plombs sautent, Igor Wagner, qui quitte étrangement son piano, l'animal mystérieux qui rôde la nuit dans le grenier... Ce ne sera qu'après le départ de la
Castafiore que
Tintin suivra la piste de la pie voleuse.
Dans cette histoire, les personnages paraissent être moins en forme que d'habitude. Cela est sûrement la faute de
la Diva, surtout que l'on voit bien ici qu'elle sait être une femme d'autorité, mais tout de même plus aimable que Peggy, la femme d'
Alcazar.
Ainsi
Haddock, d'habitude si plein de vivacité reste pendant presque toute l'histoire en fauteuil roulant. On ne le verra pratiquement pas boire et encore moins ivre.
Les Dupondt font encore plus de lapsus que d'habitude. Même les erreurs téléphoniques sont beaucoup plus nombreuses.
Mais le suspens est présent jusqu'au bout. Hergé a réussi à captiver ses lecteurs avec presque rien. Mais dès le
prochain album, le style va redevenir le même qu'avant
Tintin au Tibet.