Le professeur Tournesol a inventé une machine à ultra-sons capable de briser des objets. Ce prototype a déjà attiré l’attention des services secrets de la Bordurie, un pays fasciste dirigé par un dictateur nommé Plekszy-Gladz. Comme ils ne peuvent s’emparer de l’invention du professeur Tournesol, ils le kidnappent et l’emmènent en Bordurie !
source http://www.tintin.free.fr
Dans cet album, les actions s'enchaînent très rapidement et les décors sont d'un réalisme important.
Dès le début de l'histoire, les événements s'enchaînent : une explosion se fait entendre, l'orage éclate, des objets se brisent, le courant est coupé et
Lampion arrive pour la première fois dans la série. Durant toute cette aventure, il n'y aura pratiquement aucun temps mort.
Pour la création des décors, Hergé a voulu être le plus précis possible. Ainsi, pour les scènes qui se déroulent en Suisse, il a effectué des repérages autour du Lac Léman et des différents endroits fréquentés par nos héros tels que l'hôtel Cornavin, la route de Cervens ou la ville de Nyon.
Mais en 1956, le monde est en pleine guerre froide. Si la Suisse a été choisie pour sa neutralité, il n'en va pas de même pour la Syldavie et la Bordurie, les deux pays ennemis inventés par Hergé. Pleksy-Gladz, le dictateur de la Bordurie représente Staline. Les deux pays fictifs sont la métaphore du bloc de l'Est et du bloc de l'Ouest (voir
le dossier Tintin et l'actualité). L'invention de
Tournesol, qui peut devenir la plus puissante des armes, symbolise bien cette course à l'armement qui faisait rage à cette époque.
Dans cet album, on note aussi l'apparition de
Lampion (qui n'hésitera pas à revenir à Moulinsart) et l'aide qu'apporte
La Castafiore (que l'on découvre la première fois dans
Le Sceptre d'Ottokar) à
Tintin et à
Haddock lorsqu'ils sont recherchés par les autorités Bordures.